30 research outputs found

    Regressive dynamics of vegetation of Setif high plains : erosion of plant diversity in djebel Youssef (Algeria)

    Get PDF
    The extensive degradation of the vegetation of djebel Youssef (Setif High Plains) is mainly due to the anthropozoic action,worsened by very constraining climatic conditions, including recurrent periods of droughts. The flora and vegetation of this mountain had not been previously studied. Surveys that we have undertaken show the presence of a relatively rich and varied flora. To follow the evolution of the flora and vegetation, we conducted a diachronic study of 10 years. Results presented in this paper are the first observations for the decade 2000-2010. Regression of vegetation was accompanied by depletion of phanerophytes and proliferation of therophytes. At a very advanced dematorralization already succeeded a steppe, resulting from an extensive therophytization highlighted by the analysis of biological spectra. The flora is thus constituted by 70 % therophytes and marked by the scarcity of phanerophytes (7 %). The relative importance of desert species (over 12 % of the saharan-arabic species), indicates the progressive aridity of the regionLa dégradation très avancée de la végétation du djebel Youssef (hautes plaines sétifiennes) est due essentiellement à l'action anthropozoïque, aggravée par des conditions climatiques très contraignantes, notamment des périodes de sécheresse récurrentes. La flore et la végétation de ce massif n'avaient fait l'objet jusqu'ici d'aucune étude scientifique. Les prospections que nous avons entreprises font ressortir la présence d'une flore relativement riche et variée. Du fait de l'absence de travaux floristiques, nous nous sommes proposé de suivre l'évolution de la flore et de la végétation à partir d'une étude diachronique de 10 années. Les résultats que nous présentons dans ce travail constituent le fruit des premières observations pour la décennie 2000-2010. La régression de la végétation s'est accompagnée de la raréfaction des ligneux et de la prolifération des thérophytes. À une dématorralisation déjà très poussée a succédé une steppisation, résultat d'une importante thérophytisation mise en lumière par l'analyse des spectres biologiques. La flore est ainsi constituée par 70 % de thérophytes et marquée par la rareté des phanérophytes (7 %). L'importance relative des espèces désertiques, plus de 12 % des espèces relevant surtout de l'élément saharo-arabique, dénote l'aridification progressive de la région

    Spatial and temporal changes in steppic landscapes of Algeria. Case study of the Méchéria region

    Get PDF
    Les activités économiques dans les steppes d’Algérie reposent en grande partie sur l’élevage pastoral. La désertification engendrée par la pression croissante du pâturage est remise en cause par le ""reverdissement"" observé dans tout le pourtour saharien. À la question sur la réalité du phénomène de désertification, le présent travail tente de répondre par une approche diachronique et paysagère. La carte de l’occupation des terres réalisée en 2014 est comparée à deux autres cartes datant de 1978 et de 2006. L’analyse par télédétection des changements dans les unités paysagères montre une fragmentation des paysages steppiques préexistants en différents stades de dégradation. Les steppes à Stipa tenacissima (Alfa) ont perdu 94 % de leur surface depuis 1978. Celles à Lygeum spartum (Sparte), après avoir augmenté de 4 % de 1978 à 2006, ont diminué de 13 % de 2006 à 2014. Ces dernières ont disparu de leur emplacement préexistant (80 % des cas) et conquis de nouveaux espaces essentiellement au détriment des steppes d’alfa (60 % de la surface actuelle). Actuellement, deux types de steppes dominent presque 80 % de l’espace ; celles à L. spartum et à Atractylis serratuloides occupent respectivement 35 et 33 %. L’extension de la steppe à A. serratuloides, indicatrice de dégradation, durant les 8 dernières années, est estimée à 22 % de la surface. Cette augmentation est l’un des témoins d’une dégradation toujours d’actualité, notamment sous l’effet du surpâturage qui se poursuit malgré le ""reverdissement"" lié à une bonne pluviométrie depuis 2007.Economic activities in the arid steppes of Algeria are largely based on sheep husbandry using rangelands. The recent ""regreening"" observed in the arid and semi-arid rangelands surrounding the Sahara desert is challenging the desertification caused by the increasing grazing pressure. To the question about the reality of desertification, this work tries to answer by a diachronic and landscape approach. We compared the land cover map carried out in 2014 to the other two maps performed in 1978 and 2006. The remotely sensed changes in the landscape units show a fragmentation in the preexisting steppe landscapes with various degradation stages. Steppes of Stipa tenacissima lost 94 % of their area since 1978; those of Lygeum spartum after increasing by 4 % from 1978 to 2006, decreased by 13 % from 2006 to 2014. The L. spartum steppe had disappeared from its original places (80 % of cases) but encroached on new lands mainly at the expense of S. tenacissima (60 % of the current surface). Currently, two types of steppes dominate 80 % of the total rangelands; those of L. spartum with 35 % and of Atractylis serratuloides with 33 %. The spreading A. serratuloides steppe over 22 % of the total surface during the last 8 years is considered to be an indicator of overgrazing and one of the basic evidences that land degradation is still relevant in these rangelands in spite of their regreening mainly due to a high precipitation amount since 2007

    Phytosociological characterization of the vegetation of Gouraya National Park (BĂ©jaĂŻa, Algeria)

    Get PDF
    Gouraya National Park covers a calcaro-dolomitic littoral solid mass and its silicicolous prolongation towards the west. It belongs to the regional hotspot of “Kabylies-Numidia-Kroumiria” but its vegetation was just partially explored. We try here a first synthesis under the phytosociological point of view. On the basis of 144 species and 56 floristic “relevés” submitted to factorial correspondence analysis and ascending hierarchical classification, the phytosociological study of Gouraya National Park highlighted seven vegetation groups attached to four phytosociological classes : the Quercetea ilicis Braun–Blanquet, 1947 and subordinated syntaxa, the Querco-Fagetea Braun–Blanquet & Vlieg, 1937 and subordinated syntaxa, and the Crithmo-limonietea Braun–Blanquet, 1947 and Asplenietea rupestris (H.M) Braun–Blanquet, 1934. We can note also the presence of species characteristic of the Rosmarinetea officinalis Braun–Blanquet, 1947 em. Rivas Martinez, Diaz, Prieto, Loidi & Penas, 1991 and of Stellarietea mediae R. TX. Lohmeyer & Preising 1950. Within these groups, those assigned to Bupleuro-Euphorbietum dendroidis Géhu et al., 1992 can be divided in two subgroups, the typical sub-association and a new sub-association named here bupleuretosum plantaginei, characterized by the presence of rupicolous endemism. This study showed the peculiarity of the vegetation of this local biodiversity hotspot (important area for plants) and will be followed by a more in-depth study of the rupicolous littoral and sub-littoral vegetation of the areaLe parc national de Gouraya recouvre un massif littoral calcaro-dolomitique et son prolongement silicicole vers l'ouest. Il appartient au point-chaud régional de « Kabylies-Numidie-Kroumirie » mais sa végétation n'a été que partiellement explorée. Nous tentons ici une première synthèse sous l'angle phytosociologique. Sur la base de 56 relevés floristiques et 144 espèces soumis à l'analyse factorielle des correspondances et à la classification hiérarchique ascendante, l'étude phytosociologique du parc national de Gouraya a mis en évidence sept groupements végétaux se rattachant à quatre classes phytosociologiques: les Quercetea ilicis Braun―Blanquet, 1947 et syntaxons subordonnés, les Quer-co-Fagetea Braun―Blanquet et Vlieg, 1937 et syntaxons subordonnés, les Crithmo-limonietea Braun―Blanquet, 1947 et les Asplenietea rupestris (H.M) Braun―Blanquet, 1934. On note aussi la présence d'espèces caractéristiques des Rosmarinetea officinalis Braun―Blanquet, 1947 em. Rivas Martinez, Diaz, Prieto, Loidi & Penas, 1991 et des Stellarietea mediae R. TX. Lohmeyer & Preising 1950. Parmi ces groupements, celui attribué au BupleuroEuphorbietum dendroidis Géhu et al., 1992 peut se découper en deux sous-groupements, la sous-association type et une sous-association nouvelle nommée ici bupleuretosum plantaginei, caractérisée par la présence d'endémisme rupicole. Cette étude a montré la particularité de la végétation de ce point-chaud local de biodioversité (zone importante pour les plantes) et sera suivie d'une étude plus complète sur la végétation rupicole littorale et sublittorale de la région

    18. Adaptation des populations aux conditions extrêmes liées à l'eau

    No full text
    Les événements extrêmes* (inondations et sécheresses) ressentis, perçus et/ou subis par les populations, ont nettement évolué au cours du temps. D’abord purement individuelles, les réactions sont, peu à peu, devenues de plus en plus collectives, car les sociétés humaines se sont organisées. Par ailleurs, la mobilisation des services de l’État, de la société civile et des collectivités territoriales est de plus en plus forte. Cette implication est modulée par la richesse relative des communes ..

    4. SĂ©cheresse et canicule : incidence et prise en compte

    No full text
    Les épisodes de sécheresse et de canicule comptent parmi les catastrophes naturelles qui causent le plus de dégâts et qui touchent le plus de personnes au monde. Une augmentation de leur fréquence et de leur intensité dans de nombreuses régions, sous différentes latitudes, semble être une conséquence attendue du réchauffement climatique. De fait, il est crucial de mieux caractériser ces événements, de les comprendre et d’essayer d’en atténuer les conséquences, voire de les anticiper (cf. I.7)..

    Cedrus atlantica Manetti Forest and Pre-Forest Communities in Algeria-State of Knowledge and Syntaxonomical Dynamics,

    No full text
    The Cedrus atlantica Man. structures in Algeria and the syntaxonomical units they belong to are described for two different facies: the subcoastal facies of the Tell Atlas and the continental facies of the Saharan Atlas. Cedar forest structures belong to the order of the Querco-Cedretalia atlanticae and are part of two main alliances that differ ecologically by their bioclimate. In the north, in a semi-coastal Supra-Mediterranean environment, the dominant alliance is Paeonio atlanticae-Cedrion atlanticae (Barbéro, Quézel and Rivas Martínez, 1981) that covers pine forests and the colder cedar and Algerian oak forests. Where the setting is far more continental, it is substituted by Lamio numidicae-Cedrion atlanticae (Abdessemed, 1981) that characterises the more xeric cedar forests of North Africa. The pre-forest structures belong to two main classes: Quercetea ilicis and Rosmarinetea officinalis.Les structures à Cedrus atlantica Manetti d’Algérie et les unités syntaxonomiques auxquelles elles s’intègrent sont décrites dans deux faciès distincts : celui, sublittoral, de l’atlas tellien et celui, continental, de l’atlas saharien. Les structures forestières à Cèdre relèvent de l’ordre des Querco-Cedretalia atlanticae et se rangent dans deux principales alliances qui s’opposent écologiquement par le bioclimat. Au nord, en ambiance supraméditerranéenne semi-littorale, domine l’alliance Paeonio atlanticae-Cedrion atlanticae (Barbéro, Quézel et Rivas Martínez, 1981) regroupant les sapinières ainsi que les cédraies et les zéenaies les plus froides. En ambiance nettement plus continentale, elle est remplacée par le Lamio numidicae-Cedrion atlanticae (Abdessemed, 1981) caractérisant les cédraies les plus xériques d’Afrique du Nord. Les structures préforestières appartiennent à deux principales classes : les Quercetea ilicis et les Rosmarinetea officinalis

    L'Ă©cotourisme dans le parc national de Souss Massa - Maroc

    No full text
    International audienceThe Souss Massa National Park is situated in the south of Morocco. There is diversified natural landscapes and remarkable fauna and flora which attracts the tourists since many years. Souss Massa is near Agadir, one of the large tourist poles in Morroco, which explains its frequentation. The park constitutes an alternative activity at the gateway to a seaside resort world famous.But to limit the negative impacts of an uncontrolled tourist frequentation, the government want develop a more respectful tourism of the environment and local populations. Thus, this national park was the first park in Morocco to be opened with the ecotourism. It represents an opportunity to diversify the national and international tourist offer of Morocco.The ecotourism indeed appears to be a means to develop the natural, sociocultural and landscape assets of the area. This economic activity would be framed and compatible with sustainable development while generating incomes for the park and the local population. The ecotourism would thus play a central role in the protection of the park. But, many brakes slow down the installation of durable tourism in this space. First, the local populations feel the park like a “interference” in their space of life, they see only constraints in environmental protection and do not have the culture of the participation in a public project. The development of the ecotourism suffers from this situation, but it would be a lever to gradually improve the relations between environment and local economy, by modifying the activities of the inhabitants and in particular new generations?Compte tenu de ses paysages naturels très diversifiés, de sa faune et de sa flore remarquables, le parc national de Souss Massa, dans le sud du Maroc, attire les touristes depuis de nombreuses années. Le Souss Massa se trouve à proximité d'Agadir, un des grands pôles touristiques marocain, ce qui explique en grande partie sa fréquentation. Le parc constitue en quelque sorte une activité alternative aux portes d'une station balnéaire de renommée internationale.Mais pour limiter les impacts négatifs d'une fréquentation touristique incontrôlée, l'Etat cherche à y développer un tourisme plus respectueux de l'environnement et des populations locales. Ainsi, ce parc national a été le premier parc au Maroc à s'ouvrir à l'écotourisme. Il représente par ailleurs une opportunité pour diversifier l'offre touristique nationale et internationale. L'écotourisme paraît en effet être un moyen pour valoriser les atouts naturels, socioculturels et paysagers de la région. Cette activité économique serait encadrée et compatible avec le développement durable tout en générant des revenus pour le parc et la population locale. L'écotourisme jouerait ainsi un rôle primordial dans la protection du parc. Mais de nombreux freins ralentissent la mise en place d'un tourisme durable dans cet espace. En premier lieu, les populations locales se méfient du parc et le ressentent comme une ingérence dans leur espace de vie, elles ne voient que des contraintes dans la protection de l'environnement et n'ont pas la culture de la participation à un projet public. Le développement de l'écotourisme souffre de cette situation, mais ne serait-il pas un levier pour améliorer progressivement les relations entre environnement et économie locale, en modifiant les activités des habitants et notamment des nouvelles générations
    corecore